Mon premier souvenir de Maité c'est celle d'un camping car garé devant la grange et d'un chat noir et blanc assit

au bout de la rue devant le portail de l'ancienne maison de Monsieur et Madame Chaudru. Et puis il y a eu la ren
contre avec une petite femme aux cheveux orange et au franc parler qui
détonait dans ce petit village de Dordogne. Les bonjours échangés
lorsque je rentrais chez moi, les
échanges devant ta maison avec les voisins on tissé un lien. Tu aimais la dance country, le dessin et la peinture
les voyages, mais par dessus tout le théâtre , que tu as pratiqué avec brio. Puis il y a eu décès de Michel qui posa une chappe de tristesse sur ta vie, par la suite nous avons pris l'habitude lorsque j'étais à Peyrillac de passer du temps ensemble, à bavarder de tout et de rien devant une tasse de thé et un café les après-midi pluvieux ou de faire des petites ballades lorsque le soleil brillait. On parlait des voyages, de nos projets personnels, tu me racontais ta jeunesse, tes combats pour ton indépendance dans les années 60. Évidemment nous avions des désaccords sur certains sujets mais nous arrivions toujours à faire la part des choses. Tout cela me manque et me manquera longtemps. J'espère que tu as retrouvé les êtres chers que tu as aimé. Tu nous manques.

Isabelle Pourchasse- 01-01-25